COMMUNIQUÉ DE PRESSE

A Paris, le 2 avril 2024

9h00

La CFDT des exploitants nucléaires appelle à renoncer au projet de fusion de l’ASN et de l’IRSN

Depuis des mois, le Gouvernement s’entête à mettre en œuvre la décision du Président de la République de fusionner l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et l’Institut de Radioprotection et de la Sûreté Nucléaire (IRSN). Pour la CFDT, la sûreté nucléaire via son organisation actuelle, sa transparence et son indépendance, contribue à l’acceptation publique de ce mode de production d’énergie. Il convient de ne pas fragiliser une organisation qui a fait ses preuves dans une période où la relance du nucléaire et le maintien en condition opérationnelle des installations nucléaires retiennent notre attention collective.

L’examen du projet de loi témoigne d’une défiance d’une partie des députés vis-à-vis de la fusion proposée. A une voix près, la loi proposée par le Gouvernement poursuit son processus législatif, après de nombreuses déconvenues en commission préparatoire. Pour la CFDT, une telle fusion doit recueillir l’aval d’un maximum de parties prenantes. Ce n’est pas le constat fait sur ce projet de fusion !

La CFDT d’EDF, d’ORANO, du CEA, de l’ANDRA et de FRAMATOME appelle donc à une prise de conscience des décideurs pour que ce projet de loi soit abandonné, car comprendre est préférable à se tromper. Elle souhaite une amélioration de la structuration de la sûreté nucléaire en France, sans fragiliser une organisation dont la stabilité est demandée unanimement par les organisations syndicales des exploitants nucléaires. Elle propose un moratoire qui donnera au Président de la République l’opportunité d’écouter les différentes parties prenantes.

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